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D’où vient l’inspiration des poètes ? L’Invocation à la muse met en scène un poète en panne, qui appelle les muses en renfort pour improviser un poème sous les yeux du public. C'est alors qu'une muse improbable fait son apparition. Sa férule, tantôt caressante, tantôt menaçante, fait émerger une voix nouvelle et pousse le poète vers des horizons inconnus. Caritia Abell et Vanasay Khamphommala remettent en cause le processus conformiste de création et font place à de nouveaux imaginaires. Ils portent le deuil des muses du passé pour célébrer l’avènement des muses du futur.

Créée en 2017, Lapsus chevelü s’intéresse à tout ce qui déstabilise les repères établis pour créer des beautés nouvelles. Revendiquant sa nature parasitique, elle s’efforce de faire disjoncter en beauté les systèmes : récits, genres, grammaires. Lapsus chevelü affiche crânement son identité trans : transculturelle, transdisciplinaire, transgénérationnelle, transcendentale surtout, et prend pour matériau de prédilection tout ce qui se prête au détournement dans la littérature, la musique, les arts plastiques. Elle tire à coups de canon sur tous les canons, notamment esthétiques.

D’origine afro-caribéenne, née à Londres et basée à Berlin, Caritia Abell est une artiste aux multiples facettes. Praticienne du BDSM, dominatrice, photographe, modèle, formatrice et performeuse, elle inscrit son travail dans une démarche militante et féministe pro-sexe.

Vanasay Khamphommala vient au théâtre par la musique. Il suit une formation de comédien dans la classe libre du Cours Florent et devient dramaturge permanent du Centre dramatique de Tours. Il y crée Orphée aphone en janvier 2019. Il est également chanteuse.

Performance 
2018
France 
30 minutes


Conception et jeu : Caritia Abell, Vanasay Khamphommala
Collaboration artistique et performance : Théophile Dubus
Son : Gérald Kurdian
Scénographie : Caroline Oriot
Costumes : Juliette Seigneur
Lumières : Pauline Guyonnet
Création régie : Juliette Besançon
Production : Compagnie Lapsus chevelü
Production déléguée : Théâtre Olympia - Centre dramatique national de Tours
Coproduction : SACD, Festival d’Avignon

Crédit photo : Marie Pétry

EXTRAITS DE PRESSE

"La scène est étrange… Et puis soudain, la dominatrice, Caritia Abell, détache le masque et les cheveux de son jouet, et Vanasay […] entonne un chant qui fige chacun dans sa chair et transforme la douleur en grâce" Laurent Carpentier, Le Monde

"Il fallait oser ! La proposition est aussi atypique que réjouissante. […] Présentée sans volonté de scandaliser, mais bien au contraire, dans une recherche constante de conjuguer souffrance et jouissance, la pièce fait naître de la douleur consentie une beauté retrouvée." Christophe Candoni, www.sceneweb.fr